Parfois, quand on parle d’entrepreneuriat, certaines personnes qui se sont très bien débrouillées nous viennent en tête. Mais, il faut savoir que le parcours d’un entrepreneur se retrouve souvent semé d’embûches. Avant de se lancer dans cette aventure, il faut donc s’informer.
Comment faire pour devenir entrepreneur ?
En France, tout le monde à la possibilité de se lancer dans l’entrepreneuriat. Néanmoins, pour avoir ce statut, il faut suivre certaines étapes et être conforme à quelques règles. La création de votre entreprise peut se faire sous fond propre, mais si vous souhaitez obtenir une aide d’un quelconque service, vous vous devez de constituer un plan.
Les étapes de création de son entreprise
Pour recevoir une aide financière, il faut présenter un dossier en béton avec des chiffres de projection satisfaisants. Il est possible de faire appel à des banques ou des business angels (une personne ayant un patrimoine très important, comme par exemple Xavier Niel, fondateur du groupe Iliad). Il est également possible de participer à des émissions qui ont pour but d’apporter un soutien financier à ceux qui désirent entreprendre. Vous pouvez aussi faire appel à des entreprises pour vous aider dans l’élaboration du dossier.
Si vous tenez à construire votre propre support, il vous faudra suivre quelques consignes. Le dossier que vous devez présenter doit contenir une étude de marché avec sa taille, les offres, la concurrence et la demande. Ensuite, le business plan est obligé de se concentrer dans un premier temps sur votre personne. Cela comprend donc les éléments suivants :
- votre situation
- votre parcours
- vos objectifs
- vos besoins
Dans un second temps, concentrez-vous sur votre projet, à savoir :
- le but
- votre offre
- vos concurrents
- votre avantage concurrentiel
Toujours dans le business, vous abordez les informations que vous avez trouvées sur le marché et votre entreprise, vous réalisez un SWOT, déterminez un plan de marketing et de communication et vous réalisez des projections sur le court, moyen et long terme.
À la suite du business plan, il faut présenter le volet financier. Cette étape permettra de vérifier la capacité financière de votre boîte. Vous devez présenter la capacité de rentabiliser les fonds fournis, réaliser un bilan, compte de résultat prévisionnel et un plan de trésorerie.
Quel statut choisir ?
Pour entreprendre, plusieurs statuts juridiques s’offrent à vous. Si vous comptez entreprendre seul vous pouvez créer une entreprise individuelle. La micro-entreprise et l’EURL sont les statuts possibles. Si au contraire, vous avez le désir de monter votre boîte à plusieurs, une SARL ou une SAS sont les status parfaits pour vous.
Les complications que rencontrent les entrepreneurs
Un problème peut se poser à partir du choix juridique que vous faites. Si vous avez le statut d’EURL ou de micro-entreprise, cela comporte potentiellement un risque. Le patrimoine de l’entreprise et celui de la société sont les mêmes. En cas de problème personnel, la société peut subir, et à l’inverse, en cas de problème professionnel, votre vie privée peut être affectée. Par ailleurs, certaines banques demandent des capitaux minimum pour accorder un crédit. Cela peut être un frein pour certaines personnes, qui ne détiennent pas un patrimoine important. Pour un crédit immobilier, par exemple, vous devez avoir 10% du crédit demandé. En ce qui concerne les indemnités journalières de maladie, les auto-entrepreneurs qui ne payent pas de cotisation se limitent à 56,35 €.
Les dirigeants d’entreprise individuelle se doivent de souscrire à une assurance. S’ils n’arrivent pas à trouver un assureur, ils peuvent aller au bureau central de la tarification pour des garanties. En cas de décès, l’immatriculation au RCS expire. Le conjoint de l’auto-entrepreneur devra donc effectuer des démarches s’il souhaite que l’activité reste enregistrée. Elle restera enregistrée pendant 1 an.