Bien avant de devenir le Hobbit le plus connu du monde et de braver le pouvoir maléfique de l’anneau, il s’était déjà fait remarquer, enfant dans des films ; comme A Chacun sa guerre où il était le fils de Kevin Costner ou encore dans les Aventures de Huckleberry Finn. Après une absence remarquée par ses fans, il revient dans un thriller complétement déjanté qui est disponible sur OCS dès aujourd’hui : Come to Daddy.
Come To Daddy : un thriller qui réussit la prouesse de mêler situations absurdes et glaçantes
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Ce n’est pas parce qu’on ne le voit plus sur grand écran qu’Elijah Wood ne tourne plus. Certains films ne rencontrent pas leur public et l’acteur prête également sa voix à des dessins animés.
En 2019, le film Come to Daddy est passé (on peut le dire) complètement inaperçu. Heureusement qu’OCS nous permet de le voir dès ce jeudi.
Mais mis à part que la moustache ne sied pas à Elijah Wood, que peut-on en dire ?
Pourquoi ce film n’a pas fonctionné, c’est un mystère, car c’est clairement une pépite si l’on aime les thrillers un peu flippants et déjantés.
Dans une maison en bord de mer, un homme demande à son fils de venir le rejoindre. Une surprise pour ce dernier car son père ne fait plus partie de sa vie depuis qu’il a 5 ans. Il vit chez sa mère, bien qu’il ait la trentaine, dans un manoir en Californie. Ni une, ni deux, persuadé sans doute qu’ils vont renouer, Norval (Elijah Wood) rejoint son géniteur dans l’Oregon.
Un père attentionné ?
Après l’émotion des retrouvailles, Norval se rend compte que son père ne souhaite pas forcément établir une relation comme il l’entendait. Agressif, inquiétant, il commence à faire vivre à son fils un véritable enfer, par petites touches dérangeantes.
Dérangeant, c’est l’adjectif qui convient sans doute. On oppose ici un jeune homme de bonne famille et son père, visiblement moins aisé, porté sur la bouteille et naturellement violent.
Ce qui pourrait ressembler à un film somme toute classique dégénère un peu, avec des situations absurdes, rendant à la fois le film touchant et glaçant. Un curieux mélange.
Ant Timpson s’est allié à Toby Harvard pour l’écriture du script en se basant sur l’expérience qu’il avait vécu à la mort de son propre père. Comme il l’avoue, il s’est rendu compte, après les témoignages de certaines des personnes du passé de son père, qu’il ne le connaissait pas si bien que ça.
Chaque personne recèle sa part de mystère et sa part d’ombre, c’est bien le thème du film, mais pas seulement.
Dans la première partie du film, Elijah Wood n’a pas forcément le beau rôle et c’est son interprétation tout en finesse qui finit par le rendre attachant alors que l’on s’interroge sur la raison pour laquelle, tant d’années après, son père souhaite reprendre contact avec lui.
Est-ce cette attitude étrange qui a poussé ses parents à se séparer quand il était enfant ? Son père éprouve-t-il des sentiments vis-à-vis de lui, alors que lui non plus ne le connait pas et ne l’a pas vu grandir ?
En tout cas, entre grande violence, moments d’émotion et d’interrogation, retour aux sources, le film fait se questionner sur les liens qui peuvent unir deux êtres liés par le sang (dans tous les sens du terme) que tout semble opposer. L’amour va-t-il de soi, en famille ?
On suit ce long métrage indépendant, un peu hypnotisés, se demandant comment tout cela va finir….
Et vous, vous en pensez quoi, de la moustache d’Elijah Wood ? Verdict, après le film sur OCS.