Véritable révolution dans le domaine des voitures électriques de haute performance, l’HIPERCAR AWD d’Ariel affiche des chiffres à faire tourner la tête.
Conçue au Royaume-Uni, cette supercar promet une expérience de conduite hors normes avec une puissance inégalée, une accélération foudroyante et une ingénierie pensée pour repousser toutes les limites connues. Passons en revue ces nombres impressionnants qui redéfinissent ce que signifie la performance automobile.
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L’HIPERCAR, la puissance brute en chiffres
L’HIPERCAR, c’est un concept car dont j’ai hâte de découvrir la prochaine actualité qui devrait annoncer (sous peu) la sortie. En attendant, il impressionne avec ses 1180 chevaux, que chaque APM200 de 220 kW (295 chevaux) injecte à chacune des roues du monstre. L’ensemble offre un couple de 1800 Nm au moteur, pouvant atteindre 9772 Nm aux roues (à titre de comparaison, l’A400 a des moteurs au couple de 12 000 Nm). Ces chiffres fous démontrent la volonté de la marque à exploiter chaque kilowatt de puissance disponible dans l’objectif totalement assumé de délivrer une accélération et une traction phénoménales.
Une accélération phénoménale
L’HIPERCAR ne se contente pas de chiffres bruts ; elle les convertit en performances sèches et époustouflantes. Le bébé est capable de passer de 0 à 100 km/h en seulement 2,1 secondes, et de 0 à 160 km/h en 4,42 secondes. En somme, il explose les meilleures hypercars thermiques et s’aligne avec les meilleurs de l’électrique, tout en offrant une agilité exceptionnelle grâce à sa gestion électronique. La marque anglaise envisage même d’améliorer les performances pour descendre sous les 2 secondes pour le 0 à 100 km/h, et je suis curieux de savoir jusqu’où les ingénieurs pourront descendre ce temps ! Sans maitrise, la puissance n’est rien : ça tombe bien, Ariel sait faire !
Des dimensions et un poids calculés pour atteindre LA performance
Avec un poids maîtrisé à seulement 1500 kg malgré les 4 moteurs, l’HIPERCAR optimise chaque détail pour maximiser ses performances. La structure repose sur un châssis monocoque en aluminium et une carrosserie en fibre de carbone, alliant légèreté et robustesse. Malgré sa densité de puissance impressionnante, Ariel a réussi à maintenir une maniabilité et une stabilité remarquables grâce à une excellente répartition des masses et à une faible hauteur de 1354 mm. Résultat : une voiture qui colle littéralement à la route, attention aux ralentisseurs !
Une batterie et une micro-turbine !
Au cœur de l’HIPERCAR, une batterie lithium-ion de 62,2 kWh avec une assistance thermique pour encaisser les pics de tensions pouvant atteindre 800 volts (690 V nominal), et délivrer 1450 ampères, de quoi ravir les 4 moteurs électriques. Cette configuration permet non seulement une autonomie d’environ 240 km selon le cycle WLTP (qui roule en WLTP avec un bolide pareil). Pour arriver à cette distance, Ariel compte sur l’efficacité énergétique du freinage régénératif. Pour les plus anxieux, le constructeur propose une option de micro-turbine fonctionnant à 110 000 tours minutes signée Cosworth, capable de générer 35 kW pour un poids de moins de 50 kg. Le plus : elle accepte de nombreux carburants, aujourd’hui les carburants traditionnels, mais bientôt l’hydrogène.
Cet article explore la prochaine sortie d’Ariel, un monstre de puissance qui pose de nombreux défis à ses concepteurs tant le couple est grand. La marque anglaise habituée à des assistances réduites à leur maximum a dû faire le sacrifice de son tournant électrique pour pouvoir proposer un monstre à la mesure de son histoire.
Source & image : Ariel
